mercredi 18 juillet 2012

L'Héritage, tome 1 : Eragon de Christopher Paolini


J'attends de lire cette série depuis la sortie du premier tome. Si vous lisez ce blog régulièrement, vous savez à quel point j'aime les séries et Oh combien j'en ai en cours... Étant de temps en temps (oh, rarement) raisonnable, j'ai décidé de me procurer cette série seulement quand le 4ème et dernier tome serait sorti.
J'ai donc entamé cette série, décidée à la terminer avant la fin de l'été et ce premier tome m'a beaucoup plu, quand bien même cela reste de la fantasy « jeunesse ».


Détails du livre 
  • Titre VO : Inheritance, book 1 : Eragon
  • Traducteur : Marie-Hélène Delval
  • Broché: 698 pages
  • Editeur : Bayard Jeunesse; Édition : édition 2010 (4 mars 2010)
  • Collection : ROMAN JE BOUQUI
  • ISBN-13: 978-2747033343
Quatrième de couverture

Un garçon...
Un dragon...
Une épopée...

Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au cœur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une œuf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !

Un extrait

- Les sables du temps, nul ne peut les arrêter. Les grains s’écoulent, les années passent, que nous le voulions ou non… et pourtant, les souvenirs restent. Ce que nous avons perdu se perpétue dans nos mémoires. Ce que vous allez entendre est imparfait et incomplet. Néanmoins, écoutez cette histoire, chérissez-la, car, sans vous, elle ne serait pas. Je vais exhumer pour vous ce trésor longtemps égaré, oublié, caché dans les brumes mystérieuses du passé…
Les yeux vifs du récitant scrutèrent les visages captivés des spectateurs et s’arrêtèrent sur celui d’Eragon.
- Avant la naissance des pères de vos arrière-grands-pères, reprit Brom, la Confrérie des Dragonniers existait déjà. Protéger et surveiller nos terres grâce aux dragons et aux pouvoirs que ceux-ci leur conféraient, telle était la mission de ses membres. Durant des milliers d’années, ils s’en acquittèrent avec honneur. Leurs prouesses dans les batailles étaient sans équivalent, car chaque Dragonnier avait la force de dix soldats. Ils étaient immortels, ou presque : seul l’acier pouvait les transpercer ; seul le poison pouvait les terrasser. Ils se servaient de leur puissance pour accomplir le bien – et seulement le bien ; aussi, sous leur tutelle, des villes prospères s’érigèrent-elles. Tant que les Dragonniers assurèrent la paix, l’Alagaësia fut florissante. C’était un âge d’or. Les elfes étaient nos alliés, et les nains nos amis ; la richesse et la joie de vivre irradiaient des cités. Hélas, cela ne pouvait durer…
Brom baissa les yeux et se tut. Puis il reprit avec dans la voix une tristesse infinie :
Nul ennemi ne pouvait détruire la Confrérie, mais personne ne pouvait protéger les Dragonniers contre eux-mêmes. Or, lorsque la Confrérie était au faîte de sa puissance, il advint qu’un garçon, du nom de Galbatorix, naquit dans la province d’Inzilbêth, aujourd’hui disparue. À dix ans, on l’évalua, ainsi que le voulait la coutume, et on décela en lui un potentiel exceptionnel. Les Dragonniers l’acceptèrent comme l’un des leurs. Galbatorix subit leur entraînement, et montra des dons remarquables. Doué d’un esprit hors du commun et d’un corps d’une force extraordinaire, il quitta rapidement les rangs des apprentis pour rejoindre ceux des Confrères. Certains jugèrent que cette promotion brutale était risquée ; las, le pouvoir avait érodé la modestie des Dragonniers ; ils étaient devenus trop arrogants pour prendre en compte les mises en garde. C’est ainsi qu’ils signèrent leur arrêt de mort…
Brom reprit son souffle avant de continuer :
- Donc, peu après que son entraînement fut terminé, Galbatorix partit pour un périple fort aventureux en compagnie de deux amis, à dos de dragon. Loin dans les terres septentrionales, ils s’aventurèrent, volant jour et nuit. Ils se hasardèrent profondément dans les territoires des Urgals, car, présomptueux, ils pensaient que leurs pouvoirs suffiraient à les protéger. Là-bas, alors qu’ils se reposaient enfin sur une épaisse couche de glace qui ne fond jamais, même en été, ils furent pris dans une embuscade tendue par les Urgals. Les deux compagnons de Galbatorix et leurs dragons furent massacrés. Cependant, malgré de graves blessures, Galbatorix réussit à mettre les monstres en déroute. Le malheur voulut qu’une flèche ennemie vînt se ficher dans le cœur de sa dragonne. Incapable de la guérir, Galbatorix la vit mourir dans ses bras. Ainsi furent plantées les graines de sa folie…
Le conteur joignit les mains et tourna lentement la tête pour observer l’assistance. Les ombres projetées par les flambeaux dansaient sur son visage fatigué. Les mots qu’il prononça ensuite furent graves et profonds, tel un glas.
- Seul, privé d’une grande partie de sa force, rendu presque fou de douleur par la perte de sa monture, Galbatorix erra comme une âme en peine dans un territoire désolé, appelant la mort. Mais la mort ne voulut pas de lui. Il eut beau se jeter sans crainte au-devant des monstres les plus redoutables, la mort ne voulut pas de lui. Les Urgals eux-mêmes s’enfuyaient à l’approche de cette manière de fantôme. C’est alors qu’il vint à l’esprit de Galbatorix que, peut-être, la Confrérie lui offrirait un autre dragon. Poussé par cette idée, il entreprit un voyage épuisant, à pied, à travers la Crête, qu’il avait survolée en un clin d’œil sur le dos de sa dragonne. Il lui fallut plusieurs mois pour la parcourir dans l’autre sens. Il pouvait chasser grâce à la magie, mais, maintes fois, il emprunta des chemins où même les animaux n’osaient pas se risquer. Tant et si bien que, lorsqu’il eut enfin franchi les montagnes, il était plus mort que vif. Un fermier, le trouvant évanoui dans la boue, prévint les Dragonniers. Ceux-ci emmenèrent leur confrère inconscient dans leur retraite. Là, Galbatorix dormit quatre jours, et son corps guérit : lorsqu’il se réveilla, il dissimula la fièvre qui faisait bouillir son esprit. Devant le conseil chargé de le juger, Galbatorix réclama un autre dragon. La véhémence de sa requête révéla sa démence. Le conseil découvrit son vrai visage et repoussa sa demande. Galbatorix était désespéré. Berné par son délire, il parvint à se persuader que sa dragonne était morte par la faute des Dragonniers. Nuit après nuit, il se convainquit de la véracité de son mensonge, et il mit au point une terrible vengeance…
La voix de Brom n’était plus qu’un souffle hypnotisant :
- Il trouva un Dragonnier compréhensif et, piquant sa sympathie, il inocula au malheureux le poison de sa folie. Il multiplia les démonstrations faussées ; il recourut aux secrets de magie noire qu’un Ombre lui avait enseignés au cours de ses errances ; à force, il sut enflammer l’esprit du Dragonnier contre les Anciens. Ensemble, ils attirèrent traîtreusement l’un d’eux dans un piège pour le tuer. Le crime accompli, Galbatorix se retourna contre son complice et l’abattit. Les Dragonniers le surprirent à ce moment-là, les mains pleines de sang. Un cri de rage tordit les lèvres de Galbatorix, qui s’enfuit dans la nuit. Sa folie le rendait si rusé qu’on ne le retrouva point. Pendant des années, Galbatorix se cacha dans les Terres désertiques, tel un animal traqué. Nul n’oubliait ses atrocités, mais, le temps passant, on finit par abandonner les poursuites. Cependant, la mauvaise fortune frappa de nouveau : Galbatorix rencontra Morzan, un jeune Dragonnier de constitution solide, mais d’esprit fragile. Galbatorix le persuada de laisser une porte ouverte dans la citadelle d’Ilirea – qu’on appelle Urû’baen de nos jours. Galbatorix s’y faufila et vola un œuf de dragon. Son disciple et lui se cachèrent dans un endroit où les Dragonniers ne s’aventuraient jamais. Là, Morzan commença son initiation aux forces maléfiques. Galbatorix lui enseigna des secrets interdits qui n’auraient jamais dû être dévoilés. Là naquit et grandit le dragon noir de Galbatorix, nommé Shruikan. Lorsque Shruikan eut atteint sa taille d’adulte, et que Morzan eut terminé son apprentissage, Galbatorix se révéla au monde, Morzan à ses côtés. Ensemble, ils combattirent tous les Dragonniers qu’ils croisèrent. À chaque fois qu’ils en tuaient un, leurs forces grandissaient. Douze Confrères se rallièrent à Galbatorix, mus par le goût du pouvoir et le ressentiment. Avec Morzan, ils devinrent les Treize Parjures. Les Dragonniers survivants, déconcertés par cette alliance, succombèrent à l’assaut des traîtres. Les elfes, à leur tour, livrèrent un combat acharné à Galbatorix ; mais, dépassés, ils furent contraints de se replier sur leurs terres secrètes, d’où ils ne ressortirent plus jamais. Seul Vrael, le chef des Dragonniers, sut résister à Galbatorix et aux Parjures. Homme d’expérience, âgé et sage, il lutta pour sauver ce qui pouvait encore l’être, et empêcha ses ennemis de mettre la main sur les derniers dragons. Au cours de l’ultime bataille, devant les portes de Dorú Areaba, Vrael vainquit Galbatorix, mais il répugna à l’achever. Mal lui en prit : Galbatorix profita de son hésitation pour lui porter un coup violent sur le côté. Grièvement blessé, Vrael se réfugia dans la montagne d’Utgard, où il espérait reprendre des forces. Il n’en eut pas le loisir. Galbatorix le retrouva, le défia et le blessa à l’entrejambe. Grâce à cette fourberie, il put dominer Vrael et le décapita d’un coup d’épée. Alors, un flot nouveau de puissance coula dans les veines de Galbatorix, qui se proclama maître et seigneur de toute l’Alagaësia. Son règne avait commencé ; il dure encore.

Mon avis


L'extrait ci-dessus présente l'histoire des Dragonniers et donne un constat de la situation générale de l’Alagaësia, pays où se déroule la plupart de l'action de cette tétralogie. On apprend très vite quels sont les différents peuples qui habitent dans la région, ceux qui sont rangés du côté de la force et les autres qui, forcément, sont du côté obscur de la force :)
Ce premier tome commence sur les chapeaux de roues et l'action restera présente au fil des pages.

Le style de l'auteur est simple, fluide, l'humour ponctue régulièrement l'histoire et les chapitres sont assez courts et bien rythmés laissant toujours légèrement le lecteur sur sa faim à la fin des chapitres.

Les personnages sont attachants. Chaque personnage est bien décrit et possède son petit caractère.
J'ai vraiment apprécié de découvrir les relations entre un dragon et son dragonnier, ainsi que l’entraînement de celui-ci à qui tout ne réussit pas toujours du premier coup.

Le secret est au cœur de ce livre : presque tout le monde a ses secrets et bien peu sont révélés dans ce premier tome. Ce qui laisse beaucoup de marge pour les tomes suivants !!!

Toutefois, il y a très peu de surprise dans ce livre. Toutes les ficelles de la fantasy standard sont tirées : souvent on repense en lisant à d'autres livres du même genre où il se passe des événements similaires. Par exemple, le jeune héros qui se forme tout en fuyant son lieu de naissance en bougonnant : mais pourquoi moi ?

En conclusion, de la bonne fantasy dite jeunesse qui peut aussi satisfaire les plus grands. Une histoire pas vraiment originale mais avec laquelle j'ai toutefois pris beaucoup de plaisir.Un premier tome qui ne peut que donner envie de lire la suit.

samedi 7 juillet 2012

Les Portes du secret, tome 3 : Les Secrets de la Cité Blanche / Les Secrets d'opale de Maria V. Snyder

Tout comme les deux premiers tomes (le poison écarlate et le souffle d’Émeraude), ce troisième et dernier tome m'a beaucoup plu. Par contre, je ne classerai pas celui-ci comme un coup de cœur car je l'ai trouvé un tout petit peu en dessous du deuxième tome et 2 coups de cœur sur 3 c'est déjà vraiment très bien !


Détails du livre
  • Titre VO : Study, book 3: Fire Study
  • Traduction : Karen Degrave
  • Poche: 592 pages
  • Editeur : Editions Harlequin (1 décembre 2010)
  • Collection : Darkiss
  • ISBN-13: 978-2280213783
Quatrième de couverture

De retour dans la citadelle de Sitia, après une longue traque qui lui a permis d'arrêter Ferde, le tueur d'enfants évadé de prison, Elena sent planer autour d'elle une étrange hostilité. Sous l'influence de Roze, la Première Magicienne, qui ne lui a jamais caché son antipathie, les membres du conseil se détournent d'elle un à un. Comme s'ils craignaient ses nouveaux pouvoirs, comme si sa seule présence en ville représentait un danger. Rejetée, menacée, Elena s'enfuit et se réfugie à Ixia auprès de son amant, Valek. De là, elle tente de savoir ce qui se passe à Sitia et découvre bientôt la stupéfiante vérité : pour imposer leur loi et semer la terreur dans le royaume, les Vermines, peuple malfaisant aux pouvoirs immenses, ont enlevé les enfants des membres du conseil. Désormais, Elena n'a qu'un projet en tête : revenir en cachette à Sitia et déjouer le complot maléfique qui se trame derrière les remparts de la Cité Blanche...

Un extrait

Je réprimai un frisson. Malgré le feu de cheminée, les volets clos et les épais tapis, le salon d’Irys était glacial. Les murs de marbre blanc, si agréables pendant la saison chaude, aspiraient toute la chaleur de la pièce pendant l’hiver. J’imaginai l’air chaud suivre les veines vert pâle de la pierre pour s’échapper dehors.
Dax Greenblade, mon ami, rajusta sa tunique. Comme tous les membres du clan des Greenblade, il était grand et élancé. Il me faisait penser à un long brin d’herbe à la pointe effilée – sa langue.
– De toute évidence, dit-il, tu es incapable de déplacer les objets. Essayons le feu. Même un bébé est capable d’allumer un feu !
Dax posa une bougie sur la table.
– Un bébé ? Tu exagères encore !
L’aptitude à puiser dans la toile de pouvoir pour pratiquer la magie ne se manifestait qu’à la puberté.
– Détails, détails…, répondit Dax en agitant la main comme s’il chassait une mouche. Maintenant, concentre-toi et allume cette bougie.
Je levai un sourcil. Jusqu’à présent, tous mes efforts pour contrôler les objets inanimés avaient été vains. Je pouvais guérir le corps de mon ami, entendre ses pensées et même voir son âme, mais rien ne se produisait si j’essayais d’utiliser la magie pour déplacer une chaise.
Dax leva trois doigts longs et fins.
– Il y a trois raisons pour lesquelles tu dois y arriver, dit-il. D’abord, tu es puissante. Ensuite, tu es persévérante. Enfin, tu as vaincu Ferde, le Voleur d’âmes.
Qui, malheureusement, s’était évadé de prison… Il pouvait reprendre ses activités criminelles à tout moment.
– En quoi le souvenir de Ferde m’aide-t-il ?
– C’est seulement censé t’encourager… Veux-tu que j’énumère tes actes héroïques ?
– Non. Revenons à l’exercice.
Je n’avais aucune envie d’entendre Dax me faire part des derniers ragots. La nouvelle de mes pouvoirs de Chasseuse d’âmes s’était répandue comme des graines de pissenlit portées par le vent. Je n’arrivais toujours pas à penser à ce titre sans sentir l’inquiétude et les doutes m’envahir.
J’écartai de mon esprit toute pensée parasite et me reliai à la source de pouvoir. Le pouvoir recouvrait le monde comme une toile, mais seuls les magiciens pouvaient y puiser pour pratiquer un sort. J’en tirai un fil et me concentrai sur la bougie en imaginant une flamme.
Rien.
– Essaie encore, dit Dax.
Je mobilisai davantage de pouvoir et me concentrai de nouveau.
Derrière la bougie, le visage de Dax s’empourpra et son corps fut agité de soubresauts. On aurait dit qu’il essayait de réprimer une quinte de toux. Brusquement, la mèche de la bougie s’embrasa.
– C’est de la triche ! s’écria Dax.
Son air outragé était vraiment comique.
– Quoi ? Tu voulais qu’elle s’allume…
– Oui. Mais je ne voulais pas le faire à ta place !

Mon avis

Voici les quelques éléments mineurs et très légers qui font que je ne donne pas à ce livre le titre de coup de cœur, quand bien même je le trouve vraiment passionnant, tout comme la série d'ailleurs :)
Dans ce dernier tome, la découverte n'existe plus, on connait les deux pays Ixia et Sitia, on connait aussi leurs gouvernements ainsi que leurs traditions et les petits défauts de ses habitants.
L'écriture de l'auteur est un peu moins saisissante, un peu en dessous de ce que les deux premiers tomes nous ont offert, mais peut-être est-ce juste le changement de traductrice qui m'a très légèrement gênée. Peut-être que finalement la touche Harlequin est devenue plus visible avec tous ces "mon amour" que Valek offre à Elena.
L'intrigue est peut-être aussi un peu décousue par rapport aux deux autres tomes

Cependant, il reste tant de points positifs qui font de ce livre un succès qu'il est difficile de tous les énumérer, d'autant que cela a déjà été dit pour les deux premiers tomes.

Évidemment on retrouve avec beaucoup de plaisir Elena, Valek et les autres, quand bien même un traitre pourrait bien se trouver parmi eux. Les personnages ont toujours aussi attachants, avec ou sans cheveux d'ailleurs ;). L'humour est également toujours au rendez-vous. 
Les chapitres sont courts et rythmés ce qui fait que le lecteur finit par tourner les pages plus vite que son ombres... surtout avec une liseuse.
Les trois tomes sont très cohérents et on découvre au fur et à mesure toutes les réponses à nos questions ou presque ^^

Au final, j'ai dévoré ces 3 tomes et je ne peux que conseiller cette série aux amoureux de Fantasy. C'est une série originale, pleine de surprise qui a su tome après tome se renouveler.